Et le bonheur sera sa voie

Et le bonheur sera sa voie
Nul ne pourra trop lui dire
où elle marchait

Seule perdue dans ses pensées
Elle souriait

La douceur du temps qui passe et qui enlace
Elle devinait

Les longs sanglots et les rivages
Qui s’éloignaient

L’azur avec grâce resplendissait
comme un sourire qui la portait

Un fétu de paille sur une branche
Elle était

Et pourtant dure comme le marbre
Elle résistait

Aussi limpide que l’horizon
un soir d’été

Son regard brillant s’éloignait
Pour mieux l’observer en secret

De tant et tant de mots d’amour
Elle se chargeait

De tant et tant de beaux discours
Elle se parait

Rétention au long cours
Elle se berçait

De ses caresses dont on ne se lasse
Elle s’embrasait

Le soir quand il passait telle une luciole qui fait sa cour
Elle s’éveillait

Vibrant au fil du temps
Elle songeait
Que de douceur
Encore une heure

Et le bonheur sera sa voie